mercredi 2 septembre 2015

Humeur du matin

"Il existe une race, voyez-vous, les hommes qui portent en eux un clochard en filigrane, ceux qu'un rien rend heureux, un merle sur l'herbe, des lichens sur un mur, une flaque de soleil sur un arbre, ceux qui vivent pleinement l'instant, ils sont immortels, c'est pour eux que j'écris." (Jean Sulivan)
Il y a des matins ternes et d'autres au son de clochettes. Avant d'entamer ma journée de blogueuse, je fouine, furète, tourbillonne et me noie dans des centaines de pages écrites par d'autres.
Et soudain, au détour d'un site sur lequel ma souris s'est mollement égarée, je découvre des mots, des sentiments familiers, avec une sensation aigûe de connivence. Lui pourrait être moi dans ses citations, dans ses réflexions et une vague de bonheur simple me submerge.
Alors, avant même d'écrire mes mots à moi, je vous offre d'abord ceux glanés sur ce magnifique site supprimé il y a peu: http://merlinades.blogspot.com/...Quel dommage!
Hier fut lumineux et sans apprêts: le soleil clair me poussa hors de la maison. Bon, je reconnais que j'y fus un peu poussée par le désert blanc du réfrigérateur. 

Quelques courses rapidement expédiées dans un supermarché quasi désert puis bref passage au magasin vert voisin, tout aussi vide de clients. J'ai de la peine pour ces employés qui seront sans doute remerciés sous peu, après la fermeture de ces commerces si peu fréquentés. Ma voiture prit ensuite la direction du centre Emmaüs à la périphérie de la ville. Beaucoup de monde d'un âge certain. Les jeunes se détournent volontiers de ces centres et ils ont tort. En fouinant consciencieusement, on peut y trouver des pépites. Hier, ce fut un cuit-vapeur neuf, de vieux verres en cristal et un service de porcelaine anglaise d'un bleu troublant. J'y retournerai aujourd'hui.
La rentrée de mes petits-enfants s'est bien passée.
L. pleura un peu à son arrivée mais le sourire du soir démontra que les nuages s'étaient dissipés et qu'elle était ravie de sa journée.
Gabriel fut enchanté de ce premier véritable contact avec l'institution scolaire. Lui que sa maman habitue aux livres et aux activités manuelles, y nagea comme un poisson dans l'eau claire. Il alla faire un gros bisou sonore à sa maîtresse Sophie puis pleura en quittant l'établissement. Pauvre choupinou qui ignore qu'il vient de s'engager pour 20 ans!:-)

Image: http://psychosexy33.blogspot.fr/2013/11/blogueuse-cest-tout.html

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Voilà : c'est fait.
Et un gros MERCI !!!!

Humeur du jour

 Un si long silence! Au début, j'étais préoccupée par de nombreux rendez-vous médicaux puis le non désir pointa son nez et je m'éloi...