mercredi 22 octobre 2014

"enfin livres" sur Aix-en-Provence


Quelle belle idée!!!!

" Sous le nom trompeur et pas vraiment explicite de « La gratuité n’a pas de prix », il s’agit de la mise en place dans l’espace public de « boites à livres » dans lesquelles, chacun est invité à déposer mais aussi à prendre, bref, à échanger, des livres. N’importe quels livres. Plutôt des bons si vous avez le choix.
Le collectif est vraisemblablement de la région aixoise car c’est plutôt chez nous que les boites sont installées, mais j’imagine qu’une bonne idée comme celle-là peut facilement s’exporter un peu partout. Par rapport au book-crossing, dont je vous ai parlé en son temps, la boite à livres est d’une simplicité extrême et ne pose aucune contrainte : pas besoin de signaler les livres sur internet, de les marquer ou quoi que ce soit : vous les posez dans la boite et si vous y trouvez l’un ou l’autre qui vous interpelle, vous le(s) prenez. Simple efficace. Et ça marche. J’y ai moi-même placé plusieurs livres que j’avais lus et que je voulais faire partager. Et en retour j’y ai trouvé des livres que j’ai pris grand plaisir à découvrir, des livres, sans doute, que je n’aurais jamais acheté en librairie, ne sachant rien de leur auteur. Alors que là, c’est facile, si le livre me plait, je le lis, s’il ne me plait pas, je le remets dans la boite à livres.
Aux dires du site internet présentant le projet, il y a neuf boites à livres dans la région aixoise qui sont recensées sur un plan facile à consulter. Pour ma part, c’est celle du parc Jourdan que je visite le plus, et vu le public majoritairement étudiant, donc réputé fauché, qui fréquente le parc, elle a un fort débit. Il arrive parfois que du jour au lendemain, le contenu de la boite se soit complètement renouvelé.
Les boites sont fabriquées très simplement par des volontaires à partir de quatre planches et deux tôles. Mais oui, ici, tout est gratuit et c’est à l’opposé de notre monde marchandisé où tout se vend et plus rien ne se donne, voyez les succès des vides-greniers ou des sites du genre le bon coin ou dès que vous avez des vieilleries, au lieu de les donner, vous pouvez, joie et délice du consommateur averti, les vendre et gagner ainsi de l’argent que vous vous empresserez de donner aux centre commerciaux qui forment l’intégralité des centres ville modernes ! Même les pauvres doivent aujourd’hui acheter ce qui autrefois leur était donné ! Et je ne suis pas sûr que ce soit un progrès.
>[Alban Finlivre]"

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